Ressource pédagogique : Forum Nîmois - Charles GIDE - HILAIRE 20 DECEMBRE 2016

Mots-clés :
cours / présentation - Date de création : 20-12-2016
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Présentation de: Forum Nîmois - Charles GIDE - HILAIRE 20 DECEMBRE 2016

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 1 heure 33 minutes 45 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 470.76 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs.

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit Hilaire GIRON le 20 décembre 2016, à l'Atria à Nîmes Pour clôturer l’année 2016, le Forum Nimois Charles Gide reçoit le mardi 20 décembre à 18h30 à l’ATRIA, avant le repas annuel de l’association, un conférencier de renom, Hilaire GIRON, Président de l’association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin qui vient présenter une conférence sur la pensée de Teilhard de Chardi. Biographie Hilaire GIRON est ingénieur, chercheur en chimie nucléaire, industriel et consultant en organisation. Rien ne le prédisposait à devenir un spécialiste de la pensée de Teilhard de Chardin si ce n’est une curiosité intellectuelle qui l’a poussé à comprendre la pensée novatrice de ce religieux jésuite, grand scientifique et précurseur. Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955),  grand voyageur, homme planétaire, penseur génial et homme de prière, fut mondialement reconnu pour ses travaux en paléontologie humaine. Il fut un des premiers à concevoir l’Evolution comme un immense processus cosmique de montée en complexité, se déroulant depuis le big-bang à travers la matière, la vie, l’humanité pensante, pour converger vers une conscience universelle dans laquelle il reconnaissait la figure du Christ de sa foi chrétienne. Il voua ainsi sa vie à établir un pont entre la science et la foi, au bénéfice des deux mais sans les confondre. Introduction de Jean Matouk Nous recevons ce soir Hilaire Giron, ingénieur- chercheur en chimie industrielle et nucléaire. Il a commencé sa carrière à l’Institut de Physique nucléaire de Lyon, puis a poursuivi dans l’industrie pharmaceutique à Bâle, Il a ensuite dirigé une entreprise familiale de textile technique, de verre et de carbone à applications industrielles. Nanti de cette expérience, il est devenu consultant en stratégie et organisation, assurant un enseignement à l’Université de Haute Alsace. Il est enfin membre de l’Académie des Sciences et lettres de Montpellier, la sœur de l’Académie de Nîmes, même si ses lettres patentes sont plus récentes C’est cette progression de la pensée technique à la pensée organisationnelle qui l’a, sans doute- il me dira si je me trompe- conduit à la pensée complexe, chère à l’ami Edgar Morin, dont nous attendons la visite. Mais pour Hilaire, la pensée la plus complexe- qu’il me contredise aussi, si besoin- a été la pensée de Teilhard de Chardin Teilhard (1881-1955), je l’ai rencontré, pour ma part quand j’élaborais progressivement, à l’occasion d’un cours dénommé « Systèmes et structures » en Maitrise, ce qui devait devenir ma tentative d’histoire de l’humanité divisée en « ères sociales » comme il y a des ères géologiques. Penseur génial, mondialement reconnue pour ses travaux de paléontologie humaine,  que ce grand voyageur, homme planétaire, mais aussi homme de prière, Il fut un des premiers à concevoir l’Evolution comme un immense processus cosmique de montée en complexité, se déroulant depuis le big-bang à travers la matière, la vie, l’humanité pensante, pour converger vers une conscience universelle dans laquelle il reconnaissait la figure du Christ de sa foi chrétienne. Il voua ainsi sa vie à établir un pont entre la science et la foi, au bénéfice des deux mais sans les confondre. Je ne pense pas empiéter sur la conférence d’Hilaire en rappelant simplement l’origine de ce fameux concept de « noosphère » si étroitement attaché au nom de Teilhard. C’est un minéralogiste et chimiste russe, comme Hilaire, Vladimir Vernadski, spécialiste de la géochimie, qui définit en 1926 la notion de « biosphère », laquelle aurait entouré la géosphère purement minérale, lors de l’apparition de la vie. Il aurait d’ailleurs tiré ses concepts de la fréquentation à Paris, entre 1922 et 1925, de Pierre Teilhard de Chardin, Henri Bergson et Edouard Le Roy. Il fut, en un sens, le premier écologiste à poser l’hypothèse de l’impact de l’activité humaine sur le climat donc la géosphère. Mais se heurta à l’époque à une idée qui a la vie dure, celle des climatosceptiques, triomphant aujourd’hui  aux Etats Unis avec Trump, affirmant que cette géosphère, la nature, en d’autres termes, trouverait toujours des capacités de régénération spontanées. Autour, au-dessus de la biosphère Teilhard, précédé ou accompagné encore de Vernadsky, va définir la « noosphère », que je laisse bien sûr, à Hilaire le soin de développer bien mieux que moi. Juste une remarque ! La noosphère c’est donc, sauf erreur, le « lieu » au-dessus du monde matériel et vivant, au-dessus, ou autour de la biosphère, construit par les pensées, les idées et les découvertes des hommes et qui les unit en dehors de leurs liens animaux. L’asymptote, ou l’infini, de l’évolution de la noosphère, c’est le point omega. Aujourd’hui, avec la mondialisation générale, la globalisation matérielle, financière, humaine, il apparait que la nécessité absolue pour encadrer cette mondialisation, pour qu’elle ne déshumanise par la biosphère, c’est que s’exerce, sur nombre de points , un pouvoir politique mondial. Il serait, en effet, le  seul capable à la fois de maîtriser les phénomènes matériels mondiaux, comme le changement climatique, mais aussi les actions humaines comme le commerce mondiale, les flux de capitaux, les migrations notamment celle causées par les changements climatiques. Ce pouvoir politique mondiale a d’ailleurs déjà des pré-réalisations durables ou temporaires, éparses : l’ONU, l’OMS, le BIT, le G 20, l’accord de Paris… Mais pour que les hommes si divers dans les cultures, si attachés à chacune, acceptent ce pouvoir mondial, il faut qu’un sacré mondial quelconque se crée. Au niveau de chaque Etat actuel, après le désenchantement du monde, la perte du sens divin, le triomphe de la laïcité, comme l’explique Marcel Gauchet, les hommes se sont crées, plus ou moins, plus ou moins efficacement, des sacrés républicains. Sans lesquels aucune société n’aurait pu subsister, se maintenir. Aucun vivre ensemble n’est possible. Comme je le dis quelquefois, aucune société ne peut se boucler sur le réfrigérateur, la bagnole ou le lave-vaisselle, voire la télé. Mais, à leur tour, ces sacrés républicains sont  divers. Et ils rencontrent dans le monde, non seulement d’autres scares républicains, mais encore des sacrés religieux, islamiques notamment quand la Charia est le texte politique constituant d’un pays. Quel sacré mondial trouve ? Hubert Vedrine, dans un livre récent « Le Monde au défi » propose la lutte contre le changement climatique. A ses yeux c’est le seul objectif qui pourrait donner consistance à une « communauté internationale », dont il faut bien reconnaitre l’inexistence, et surtout, l’impuissance, comme on vient de le voir en  Syrie. Alors ? Quel sacré dans la noosphère ? A vous de répondre Teilhard, pardon Hilaire Geron ?

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Christianisme, théologie chrétienne (230)

Thème(s)

Document(s) annexe(s) - Forum Nîmois - Charles GIDE - HILAIRE 20 DECEMBRE 2016

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EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    18983
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:18983
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  • Entrepôt d'origine
    Canal-U