Ressource pédagogique : Rencontre "Fictions du pouvoir chinois. Littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle"

cours / présentation - Date de création : 20-05-2009
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Présentation de: Rencontre "Fictions du pouvoir chinois. Littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle"

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : doctorat
Durée d'exécution : 1 heure 55 minutes 7 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Tous droits réservés.

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

Rencontre autour de la publication du livre de Sebastian VEG, "Fictions du pouvoir chinois: Littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle". En présence de: Sebastian VEG, directeur d'études à l'EHESS (CECMC) Jean-Marie SCHAEFFER, directeur d'études à l'EHESS (CRAL) Yves CHEVRIER, directeur d'études à l'EHESS (CESPRA) Philippe ROUSSIN, directeur de recherche au CNRS (CRAL) Michel BONNIN, directeur d'études à l'EHESS (CECMC) Résumé du livre Si la révolution de 1911 a mis fin à l'empire en Chine, c'est seulement le mouvement pour la Nouvelle Culture (4 mai 1919) qui formule véritablement le projet d'une rupture moderne, capable de démocratiser les esprits et d'émanciper les individus. Pour les écrivains qui y participent, la littérature de fiction doit être le vecteur privilégié de cette transformation de sujets en citoyens. Mais la littérature est-elle capable de faire éclore une telle culture démocratique? À travers deux oeuvres fondatrices du canon chinois moderne, La véridique histoire d'a-Q de Lu Xun et La Maison de thé de Lao She, l'analyse porte sur la dimension démocratique de ces « fictions du pouvoir » : sur leur façon de configurer l'histoire, de produire ou de contester des normes politiques, sur leur rejet des schémas idéologiques de l'« engagement ». En confrontant les textes chinois à des oeuvres de Kafka, Segalen et Brecht, Sebastian Veg montre comment, en dépassant les différences culturelles, s'invente une nouvelle façon de penser et d'écrire la fiction. Cette modernité n'est nullement l'apanage de l'Occident, pas plus qu'elle n'apparaît comme importée ou étrangère en Chine. Si le modernisme chinois a ses singularités, c'est surtout à une réflexion critique sur les incertitudes du monde démocratique qu'invite ainsi la littérature dans son ensemble. SOMMAIRE La littérature et la Chine : empire, nation et colonialisme Le problème de l'histoire : révolution introuvable et rapports de pouvoir inchangés Fiction et normes La fiction, une autre voix ? Fiction et dispositifs de pouvoir La fiction, acte pragmatique démocratique >>> Ouvrage sur le site des Éditions EHESS

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Histoire, analyse, critique littéraires générales (809)
  • Histoire du monde. Civilisation (909)
  • Idéologie politique - Histoire (320.509)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Laura MAREGLIA, Camille BONNEMAZOU, Richard FILLON, Elisabeth de PABLO

Éditeur(s)

Diffusion

Document(s) annexe(s) - Rencontre "Fictions du pouvoir chinois. Littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle"

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AUTEUR(S)

  • Sébastian VEG
  • Jean-Marie SCHAEFFER
  • Yves CHEVRIER
  • Philippe ROUSSIN
  • Michel BONNIN

ÉDITION

FMSH-ESCoM

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    31093
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:31093
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U
  • Date de publication
    20-05-2009