Ressource pédagogique : La question du mal, entre radicalité et banalité (par Myriam Revault d’Allonnes)

cours / présentation - Date de création : 20-10-2010
Partagez !

Présentation de: La question du mal, entre radicalité et banalité (par Myriam Revault d’Allonnes)

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 1 heure 9 minutes 33 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 210.72 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs.

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

Radicalité du mal, banalité du mal : deux expressions apparemment opposées, que Myriam Revault d’Allonnes s’attachera à rapprocher en montrant combien l’hypothèse kantienne du mal radical permet de faciliter la compréhension de la pensée d’Hannah Arendt, qui, au moment du procès d’Eichmann à Jérusalem, avait associé l’idée de « banalité du mal » à la figure inédite du mal politique moderne (les meurtres de masse, commis sans conscience de culpabilité par des individus parfaitement ordinaires). M. Revault d’Allonnes a, dans un premier temps, montré en quoi Kant s’est démarqué des approches traditionnelles du mal. Kant, en effet, récuse la logique des théodicées, l’inscrutabilité de l’origine faisant échec à tout schéma explicatif du mal. Il refuse ainsi l’hypothèse du péché originel, de même que toute explication psychologique, qui enracinerait le mal, d’une part dans la sensibilité ou l’irrationalité des passions ; d’autre part dans la dépravation de la raison. Il n’y a donc pas, pour Kant, de « mal absolu », choisi délibérément par un individu « diabolique », mû par l’intention de faire le mal pour le mal. Pour Kant, en effet, l’idée du « mal absolu » et l’hypothèse diabolique ne sont que des moyens de refouler hors de l’humain, la possibilité du mal, permettant ainsi aux hommes ordinaires de s’excepter de toute responsabilité. Aussi Kant opposera le concept de « mal radical ». Dans un deuxième temps de son exposé, M. Revault d’Allonnes analysera précisément ce concept, en en donnant d’abord le principe : ce qui corrompt le fondement de toutes les maximes morales ; ce qui effrite, à ses racines, la constitution morale. Elle le rattachera ensuite au « fondement subjectif de l’usage de la liberté », qui caractérise la « nature » humaine. L’homme y est pensé comme libre et perfectible, déterminé par une « disposition » au bien, qui constitue en lui la possibilité de l’humanité, mais aussi par un « penchant » « naturel » au mal, qui, subordonnant la raison à la sensibilité, l’autorise à s’écarter des maximes de la loi morale pour privilégier la satisfaction de ses désirs. Dans ce renversement de l’ordre moral, le « penchant » au mal devient perversion du cœur humain.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Les divers systèmes philosophiques (140)
  • Éthique (170)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Brigitte PIERRAT, Pascal CECCALDI

Éditeur(s)

Diffusion

Document(s) annexe(s) - La question du mal, entre radicalité et banalité (par Myriam Revault d’Allonnes)

  • Cette ressource fait partie de
Partagez !

AUTEUR(S)

  • Myriam REVAULT D'ALLONNES

ÉDITION

Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    7004
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:7004
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U
  • Date de publication
    20-10-2010