Ressource pédagogique : BT04 - la question féminine

cours / présentation - Date de création : 19-12-2002
Auteur(s) : Bahaa Trabelsi
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Présentation de: BT04 - la question féminine

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 7 minutes 9 seconds
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 27.73 Mb
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs.

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

Voir l'ensemble des programmes liés : Présentation de Bahaa Trabelsi Ses romans Couple, sexualité La question féminine La société marocaine Son prochain roman Séquence 1 " Les associations féminines peuvent avoir un rôle à jouer dans l'émancipation de la femme ne serait-ce que dans les débats, les revendications. Je pense qu'elles sont là pour ça. Moi-même si je veux engager un débat par rapport à cela, c'est dans une association que je le ferais et non pas dans un roman. " Séquence 2 " Pour moi toute la Moudawana est à bannir et il faudrait tout recommencer à zéro. L'âge du mariage, il faudrait encore que je crois au mariage, le divorce, la garde des enfants, je pense que c'est un débat qui doit être entre les parents. La polygamie est quelque chose qui ne devrait pas exister. Maintenant, qu'on ait plusieurs partenaires dans son existence c'est un choix de vie mais il ne faudrait pas que ce soit institutionnalisé. C'est un fait de société condamnable car il existe dans les textes. Mais encore une fois, on peut avoir plusieurs partenaires dans sa vie. C'est une aberration de vouloir simplement faire des réformes au niveau de la Moudawana. Pour que la femme puisse sortir du carcan où elle est, il faudrait que son statut juridique n'ai plus aucune relation avec l'Islam. Il faudrait qu'elle soit dans la laïcité.Aujourd'hui, au Maroc on peut être Ministre et être sous le joug de la répudiation et dans la polygamie et tout le reste. Pour moi, c'est quelque chose d'illogique, qui n'a pas lieu d'être. " Séquence 3 " Je pense qu'on a le travail qu'on mérite et que l'on veut bien se donner. Se retrouver seule au foyer, c'est aussi beaucoup de travail. Travailler, oui, que ce soit à la maison ou ailleurs, je pense qu'il faut y aller avec un soucis de se réaliser, de faire au mieux de ce que l'on sait faire. Je pense que ce n'est pas archaïque de travailler à la maison. Je pense que c'est un choix que toute femme à le droit de faire, Il ne faut pas oublier que c'est une masse de travail énorme qui est assez rébarbatif pour certaines, et qui peut être une source de plaisir pour d'autres. Tout travail peut être épanouissant. Maintenant que les femmes doivent rester au foyer, c'est une aberration ! Il y certaines femmes qui préfèrent avoir une activité à l'extérieur et d'autres qui préfèrent rester à la maison. Je pense que c'est un choix de vie que ce soit ici ou ailleurs. " Séquence 4 " Il n'y a pas une femme marocaine, il y DES femmes marocaines ; donc l'avenir des femmes marocaines sera celui qu'elles vont se construire. Je crois que les femmes marocaines sont dans une société de crise où il y a une crise de valeur, une crise des repères, et je pense qu'il est très difficile de savoir ce que l'on veut aujourd'hui. Evidemment, on veut les libertés, l'épanouissement, mais c'est vrai que les marocaines ont tendance à chercher cela dans un mimétisme par rapport à l'occident ou en adoptant aveuglement des valeurs qui ne sont pas forcément les nôtres. Je pense que ce qui est le plus important pour elles aujourd'hui c'est de faire un travail intérieur, pour savoir ce qui est intéressant pour elles, aussi bien dans les traditions que dans les modernités ou ce qu'elles ont envie de faire dans leur existence. La manière dont elles devraient gérer leur couple, leur famille, leur rôle dans la famille, dans la vie active ou dans tous les pôles de leur existence. Je pense que la liberté commence comme ça. Aujourd'hui on ne peut pas dire qu'on est dans une société où toutes les femmes vivent dans les mêmes conditions. Il y a la femme qui vit à la campagne qui est obligée de travailler comme une forcenée et l'intellectuelle de service qui vit dans tous les privilèges. Le tissus social est traversé de, de conditions complètement différentes les unes des autres. S'il y a une réflexion à faire. Elle doit se faire dans toutes les sphères et doit traverser ce tissus social. Il faut qu'il y ait un travail à la fois intérieur et un travail sur l'amélioration des conditions de vie et l'alphabétisation de la femme. Donc c'est un travail diversifié mais qui devrait se faire dans l'unité. "

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Littératures des autres langues et groupes de langues (890)
  • Histoire générale des autres régions du monde (990)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Université Rennes 2 - Haute Bretagne

Diffusion

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AUTEUR(S)

  • Bahaa Trabelsi

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    727
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:727
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U