Ressource pédagogique : Les allergènes du vin

cours / présentation - Date de création : 14-02-2014
Partagez !

Présentation de: Les allergènes du vin

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur, formation continue
Durée d'exécution : 30 minutes 43 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 89.33 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Creative Commons (BY NC)

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

VIN ET SECURITE ALIMENTAIRE / Faire face aux nouvelles exigences 12e Matinée des Œnologues Pierre-Louis Teissedre L'allergie alimentaire est une réaction du système immunitaire suite à l'ingestion d'un aliment ou à un des composants présents dans l'aliment. Elle se déclenche lorsqu'une protéine étrangère « allergène » arrive dans notre corps. Le système immunitaire réagit, libère des anticorps qui se lient aux antigènes et les désactivent. Ces anticorps entraînent à leur tour la libération d'autres molécules, comme l'histamine, les leucotriènes et les prostaglandines qui donnent libre cours aux effets secondaires que nous connaissons, tels que le nez qui coule, la toux, l'éternuement, les démangeaisons, etc. Dans la plupart des cas, les réactions allergiques sont modérées, mais chez certaines personnes, elles peuvent être fatales en engendrant un choc anaphylactique (réaction violente à l'allergie). On distingue l’allergie alimentaire de l'intolérance alimentaire. Cette dernière n'implique pas le système immunitaire. Elle est souvent due à un déficit d'une enzyme précise, ou à une sensibilité accrue à un composant parti- culier comme la présence d'additifs alimentaires. Les symptômes sont proches de ceux rencontrés lors d'allergies alimentaires, ce qui complique la différenciation entre les deux. La directive européenne n° 2005/26/CE précise la liste des douze aliments qui devraient être notés sur toutes les étiquettes, même s'ils ne sont présents que sous forme de traces. Le terme « traces », en langage analytique, se réfère à des quantités détectables, mais non quantifiables par la méthode utilisée (Le niveau des traces est donc compris entre la LOD: limite de détection ou seuil de sensibilité et la LOQ : limite de quantification.). Dans le cas du vin, cela concerne essentiellement des auxiliaires technologiques (contenus surtout dans les colles et certains produits de traitements œnologiques) : les œufs et produits à base d'œuf ; le lait et produits à base de lait ; le poisson et produits à base de poisson ; les céréales (contenant du gluten : blé, seigle, épeautre, kamut et les produits à base de ces céréales), le lupin et produits à base de lupin ; ainsi que des additifs, l’anhydride sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10 mg/kg ou mg/L exprimés en SO2. L'étiquetage de substances allergènes dérivées du lait et de l'œuf utilisées comme agents de clarification au cours du processus de vinification est aujourd’hui obligatoire. L'application de cette obligation fixe les modalités d’étiquetage par le règlement (UE) N° 579/2012 au 1er juillet 2012. L’étiquetage n’est obligatoire que si le dépistage de traces de résidus allergènes est positif (traces > 0,25 mg/L) dans le vin. Cette nouvelle réglementation est entrée en application à partir des vins issus de la récolte 2012, mais aussi pour les vins étiquetés après le 30 juin 2012. Des méthodes immunologiques (techniques Elisa) ont été validées par l’OIV en 2012 et permettent d’atteindre cette limite de détection de 0,25 mg/L. Les laboratoires d’œnologie peuvent aujourd’hui s’équiper et s’approprier ces techniques et les utiliser en cas de dépistage ou de doutes si des clarifiants à base de lait et/ou d'œuf ont été utilisés. Un guide de bonnes pratiques est en cours de rédaction à l’OIV, incluant les techniques de filtration qui permettent d'éliminer les résidus de ces substances qui ne seraient plus détectables par des méthodes d'analyse scientifiquement reconnues. Concernant les sulfites, la mention « contient des sulfites » ou « anhydride sulfureux » reste toujours obligatoire sur les étiquettes des vins quand celui-ci est présent en concentration de plus de 10 mg/litre en termes de SO2 total.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Diététique. Sécurité alimentaire (613.2)
  • Vin (technologie des boissons) (663.2)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia, Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia

Éditeur(s)

Diffusion

Document(s) annexe(s) - Les allergènes du vin

Partagez !

AUTEUR(S)

  • Pierre-Louis TEISSEDRE

ÉDITION

Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    14200
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:14200
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U
  • Date de publication
    14-02-2014