Ressource pédagogique : L’individu selon Leibniz (par Michel FICHANT)

cours / présentation - Date de création : 17-03-2015
Auteur(s) : Michel FICHANT
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Présentation de: L’individu selon Leibniz (par Michel FICHANT)

Informations pratiques sur cette ressource

Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : enseignement supérieur
Durée d'exécution : 2 heures 3 minutes 21 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 450.44 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs.

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

L’individu selon Leibniz Dans L’ère de l’individu. Contribution à une histoire de la subjectivité (1979), Alain Renaut a voulu voir dans la philosophie de Leibniz une origine de l’« individualisme moderne », caractérisé par la « fragmentation du réel » en unités exclusives les unes des autres, chacune déployant ses dispositions selon son propre plan, la communication ou la connexion entre elles se surajoutant de façon externe par l’artifice de l’harmonie préétablie. Dans mon étude « De l’individuation à l’individualité universelle » (Science et métaphysique dans Descartes et Leibniz, 1998, p. 143-162), j’avais combattu cette thèse, en montrant que la conception leibnizienne de l’individualité est aux antipodes de cet « individualisme », et en m’appuyant principalement sur la notion de « substance individuelle », telle que Leibniz l’a mise en œuvre autour de 1685 (principalement dans le Discours de métaphysique et la première phase de la correspondance avec Arnauld). Je rappellerai les résultats de cette discussion déjà ancienne. Mais la pensée leibnizienne de l’individu s’est aussi développée dans d’autres voies, à partir du moment où se sont mis en place les éléments qui trouveront leur synthèse finale dans la Monadologie (1714). Dans L’ultime raison du sujet (1986, trad. française 1988), Manfred Frank a apporté une réponse négative à la question : « L’individu est-il une monade leibnizienne ? » Je partage cette réponse en en inversant l’énoncé : la monade leibnizienne n’est pas un individu au sens du « sujet moderne ». Comme l’écrit Manfred Frank : « Il apparaît clairement qu’il ne peut au fond pas être question chez Leibniz d’un individualisme — ni même de l’émancipation d’un sujet singulier » (p. 81). En revanche la thèse monadologique proprement dite considère de façon originale une notion riche de l’individualité organique et de son inclusion dans l’unité universelle, sur laquelle j’apporterai quelques précisions en référence à l’état le plus récent des études leibniziennes. Michel Fichant. Lectures préliminaires recommandées : Discours de métaphysique, §§ VIII, IX, XIII, XIV et XV. Nouveaux essais sur l’entendement humain, Livre II, chap. 27, §§ 1 à 9. – Livre III, chap. 3; §§ 6 et 7. Théodicée, §§ 413 à 416.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Métaphysique (110)
  • Les divers systèmes philosophiques (140)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Pascal CECCALDI

Éditeur(s)

Diffusion

Document(s) annexe(s) - L’individu selon Leibniz (par Michel FICHANT)

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AUTEUR(S)

  • Michel FICHANT

ÉDITION

Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    18554
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:18554
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U
  • Date de publication
    17-03-2015