Ressource pédagogique : Quelques réflexions sur l’enseignement en France de l’histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions / Éric Mesnard

cours / présentation - Date de création : 17-10-2016
Auteur(s) : Éric MESNARD
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Présentation de: Quelques réflexions sur l’enseignement en France de l’histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions / Éric Mesnard

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : licence, master, doctorat
Durée d'exécution : 23 minutes 7 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 235.47 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Tous droits réservés à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

Quelques réflexions sur l’enseignement en France de l’histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions / Éric Mesnard, in colloque "Mémoire et histoire de l'esclavage dans le monde atlantique", organisé dans le cadre du programme de recherche de l'accord franco-brésilien CAPES-COFECUB et du labex SMS Mémoires de l'Esclavage aux AMériques (MESCLAM) Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 17-18 octobre 2016. Panel 3 : Esclavages niés, esclavages enseignés. Après l’adoption le 21 mai 2001 de la loi dite Taubira [1] portant reconnaissance de la traite négrière transatlantique, de la traite dans l’Océan indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité, qui stipule que « les programmes scolaires […] accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent », les prescriptions scolaires ont  été modifiées. Les programmes scolaires successifs depuis 2001 ont globalement accordé une place plus importante à l’enseignement des traites, des esclavages et de leurs abolitions. Toutefois, la place de cet enseignement  demeure « fragile »,  parce que les enseignants (notamment dans le Primaire) qui n’ont guère reçu de formation sur ces pages d’histoire lors de leurs études,  sont souvent démunis. Les cours d’histoire ne devraient plus reproduire la transmission du  « mythe national » tel qu’il a été conçu par les historiens et les pédagogues du 19ème siècle [2]. Une réflexion critique sur les objectifs de l’enseignement de l’histoire amène à nous interroger sur la pertinence du « panthéon scolaire » et sur le choix  des repères tant chronologiques que spatiaux à transmettre à nos élèves. Peut-on, par exemple, continuer à enseigner l’histoire du règne de Louis XIV en ignorant le « Code Noir » de 1685 ou l’histoire du Premier Empire en oubliant l’expédition Leclerc à Saint-Domingue et le rétablissement de l’esclavage à la Guadeloupe ? Donner sens à cette histoire qui est un fait majeur non seulement pour comprendre l’histoire nationale, mais aussi l’histoire de l’Europe, de l’Afrique et des Amériques, suppose une réflexion historique et pédagogique qui permette d’en finir avec l’européocentrisme. Outre le nécessaire « état des lieux » sur le cadre institutionnel et sur les outils pédagogiques mis à la disposition des enseignants, travailler sur l’enseignement de l’histoire des traites négrières, de l’esclavage colonial et des abolitions amène à s’interroger sur la production historiographique et sa nécessaire articulation avec  les finalités de l’histoire scolaire ainsi que sur les questions spécifiques que posent aux pédagogues l’enseignement de cette « question socialement vive ». Cette communication prend en compte : - les actes (à paraître) du colloque  international : « Enseigner les traites, les esclavages, leurs abolitions et leurs héritages » (Paris, 18, 19 et 20 mai 2011). - un article coécrit avec Marie-Albane de Suremain : « Enseigner l’histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions, mutations et ambiguïtés sensibles dans une discipline scolaire», Diaspora n° 21 (pp. 211-228), février 2013. ____________ [1] Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. [2] Le « débat » sur les finalités de l’enseignement de l’histoire revient régulièrement dans l’espace public. Il a été relancé par l’introduction dans le programme de la classe de 5eme de l’étude de l’histoire africaine entre le VIIIe et le XVIe siècle. Le Figaro, notamment s’est fait le porte-parole de cette « réaction identitaire ». Cf. "Vague brune sur l’histoire de France" : http://aggiornamento.hypotheses.org/898.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Éducation, enseignement (370)
  • Esclavage (commerce des esclaves, histoire de l'esclavage) (306.362)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN

Éditeur(s)

Diffusion

Document(s) annexe(s) - Quelques réflexions sur l’enseignement en France de l’histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions / Éric Mesnard

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AUTEUR(S)

  • Éric MESNARD

ÉDITION

Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    35991
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:35991
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U
  • Date de publication
    17-10-2016