Ressource pédagogique : Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis

cours / présentation - Date de création : 02-02-2012
Auteur(s) : Michail BITZILEKIS
Partagez !

Présentation de: Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis

Informations pratiques sur cette ressource

Langue du document : Français
Type pédagogique : cours / présentation
Niveau : licence, master
Durée d'exécution : 22 minutes 19 secondes
Contenu : image en mouvement
Document : video/mp4
Taille : 184.66 Mo
Droits d'auteur : libre de droits, gratuit
Droits réservés à l'éditeur et aux auteurs. Tous droits réservés à l'Université Toulouse 2-Le Mirail et aux auteurs

Description de la ressource pédagogique

Description (résumé)

Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis. In journées d'études "Usages et enjeux de l'apophtegme dans les littératures européennes des XVIe et XVIIe siècles", organisées par l'équipe « Littérature et Herméneutique » du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (ELH-PLH) à Université de Toulouse-Le Mirail, les 2 et 3 février 2012. Le premier traducteur français de Diogène Laërce est François de Fougerolles (1601), mais il ne fut pas le premier imitateur français de Diogène. Le premier imitateur de Diogène est Guillaume Tardif. Les emprunts à Diogène faits par Guillaume Tardif sont innombrables. Pas plus que d’une étude des Ditz moraulx il ne saurait être question d’étudier en entier ce qu’il doit à Diogène. Les Ditz moraulx sont une compilation où apparaissent plusieurs sentences morales, aventures singulières et anecdotes tirées de vies des philosophes.  Les premiers imitateurs de Diogène ne se contentent pas de recopier tout simplement le texte des Vies, mais ils essayent de reconstituer, de fabriquer leur propre recueil d’apophtegmes. En 1545, Gilles Corrozet publia un ouvrage intitulé Le Conseil de sept Sages de Grece qui se présente comme une biographie et un recueil d’apophtegmes des sept Sages. Cette tendance à imiter Diogène est plus évidente dans un ouvrage d’un anonyme publié en 1554. Dans cet ouvrage, nous rencontrons deux fameuses anecdotes de Thalès et de Solon, mais cette fois-ci la fidélité par rapport au texte de Diogène est plus que remarquable.  Sans perdre de vue que Diogène Laërce a été traduit pour la première fois en latin vers 1472, il est certain que ces auteurs ont pu avoir accès à ce texte majeur par l’intermédiaire de la traduction latine d’Ambrogio Traversari. Guillaume Tardif, actif vers 1475, n’a pas pu connaître d'autre édition que celle de Traversari. La lecture possible d’un manuscrit est plutôt à exclure vu que les premiers manuscrits qui arrivent de Constantinople sont à la possession des érudits et collectionneurs. Cette hypothèse est confirmée par Charles Fontaine dans l’introduction de son ouvrage Les dicts des sept Sages quand il se réfère à la « prose latine » des Vies.

"Domaine(s)" et indice(s) Dewey

  • Critique et histoire de la littérature de langue française (études stylistiques et thématiques...) (840.9)

Thème(s)

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Fournisseur(s) de contenus : Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Jean JIMENEZ

Éditeur(s)

Diffusion

Document(s) annexe(s) - Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis

Partagez !

AUTEUR(S)

  • Michail BITZILEKIS

ÉDITION

Université Toulouse II-Le Mirail

EN SAVOIR PLUS

  • Identifiant de la fiche
    10985
  • Identifiant
    oai:canal-u.fr:10985
  • Schéma de la métadonnée
  • Entrepôt d'origine
    Canal-U
  • Date de publication
    02-02-2012